lundi 26 septembre 2011

Faire de la philosophie


Commençons par l'histoire du marin et du jeune professeur : lors d’une grande traversée, un jeune professeur très diplômé donne tous les soirs des conférences aux passagers ainsi qu’aux membres de l’équipage du bateau. Tout le monde est impressionné par l’étendue de ses connaissances. Après sa première intervention, il interpelle un vieux marin :
-        Dites-moi, mon brave, avez-vous entendu parler de la géologie ?
-       Non monsieur, je n’ai pas fait d’études, qu’est-ce que cela ?
-       C’est l’étude de la terre. En ignorant tout ce qui concerne l’élément que vous foulez de vos pieds, vous avez perdu un quart de votre vie.
Le vieux marin est très abattu de cette nouvelle. Le lendemain, après son exposé, le professeur interroge encore le marin :
-       Dites-moi, connaissez-vous l’océanographie ?
-       Non Monsieur, je travaille depuis que j’ai 12 ans, je ne sais ni lire, ni écrire.
-       C’est la science de l’océan et des courants marins. Mon pauvre ami, vous avez perdu encore un quart de votre vie.
Le marin quitte le professeur encore plus accablé. Lors de la troisième conférence, le professeur pose encore une question :
-       Est-ce que vous avez entendu parler de la météorologie ?
-       Non, monsieur, je ne sais pas ce que c’est.
-       C’est la science du temps qu’il fait, de la pluie, des vents, etc. Mon pauvre monsieur, vous avez déjà perdu les trois quarts de votre vie.
Le marin quitte le professeur en se disant qu’il n’a rien appris de sa vie et qu’il n’a fait que perdre son temps en travaillant sur les bateaux. Mais le lendemain, c’est lui, très tôt, qui frappe à la porte de la cabine du professeur :
-       Professeur ! Connaissez-vous la nagéologie ?
-       Quoi ? La nagéolo…Qu’est-ce que c’est que ça ? Pourquoi me réveillez-vous si tôt le matin ?
-       La nagéologie, c’est la science de la nage, parce que nous venons de nous échouer sur un rocher, le bateau est en train de couler, et si vous ne savez pas nager, vous allez perdre la totalité de votre vie. »
 Ce que nous dit cette histoire est simple : vous pouvez bien être savant, cultivé, lettré, cela ne vous est pas nécessairement utile pour l’activité la plus incontournable de tout être qui consiste à simplement vivre. Le jeune professeur parle finalement par image quand il dit que le marin a perdu un quart de sa vie parce qu’il n’a pas étudié la géologie ; le marin, lui, parle de la situation présente, de ce qu’il convient de savoir maintenant. D’ailleurs ce n’est pas vraiment un savoir. Quand nous y réfléchissons, nous réalisons que nous avons appris à nager moins parce qu’on nous a appris théoriquement les mouvements à faire que parce qu’un jour un déclic s’est produit et que nous avons intégré vraiment le fait que l’eau nous porte et que notre corps alors s’est fait à cet élément. Nous nous sommes libérés de la peur de nous noyer, et c’est finalement cela le déclenchement à partir duquel on peut commencer à nager. Autrement dit, ce n’est pas du tout une connaissance théorique, c’est un acte de réalisation proprement physique.
Dans quelle mesure l’ennui assez profond qui caractérise l’état d’esprit de nombreux élèves venant au lycée ne tiendrait pas au fait qu’ils ont l’impression qu’on leur apprend plutôt les connaissances du jeune professeur plutôt que celle du bon sens du marin ? Et finalement celle du marin, c’est moins une connaissance qu’une aptitude, une réalisation, qu’une pratique.
La différence entre la géologie du jeune professeur et la nagéologie du marin est une distinction que l’on peut retrouver dans l’acquisition de toutes les matières selon que le professeur considère qu’il s’agit de vous transmettre un savoir (ce que l’on sait) ou de vous permettre de maîtriser une aptitude (ce que l’on peut). On la retrouve également en philosophie. Si par exemple, je vous fais apprendre par cœur un texte de Kierkegaard qui affirme qu’il est impossible d’agir sans que ce soit notre mortalité qui finalement agit dans l’action, texte qui poserait donc que lorsque nous regrettons d’avoir à mourir, nous regrettons cela même qui finalement nous fait vivre, vous allez posséder une référence, connaître un auteur mais sûrement pas accomplir en vous, pour vous, une aptitude. Vous allez connaître une pensée mais pas réaliser un fait donné, certain, indépassable.
Il s’agit donc de lire Kierkegaard autrement que pour dire qu’on a lu Kierkegaard,  de réaliser à quel point derrière ce nom, se cache finalement une expérience qu’il décrit et que je ne pourrais comprendre qu’en la faisant, pas en la lisant. Quelle est cette expérience ? D’abord la réalisation du fait que vous ne pouvez pas faire quelque chose sans que cette chose se prête à de l’évolution, à du petit à petit. Vous ne pouvez pas vous faire un café sans mettre la poudre dans le filtre d’abord, puis l’eau dans le réservoir ensuite puis déclencher le goutte à goutte, et ainsi de suite. Donc, faire quelque chose suppose de la succession, du mouvement. Cela signifie que nous vivons dans une dimension où rien n’est identique, définitif, « une fois pour toutes ». Vous ne déclenchez pas le mouvement de vous faire un café, vous êtes pris dans un mouvement qui vous change et vous utilisez ce mouvement pour y faire se succéder les étapes de la confection d’un café. Cela signifie que ce temps qui passe et qui vous fait peu à peu glisser vers votre mort et qu’à ce titre vous haïssez est exactement cette dimension du mouvement sans laquelle vous ne pourriez pas vous faire un café ni quoi que ce soit d’autre. Quand nous détestons le fait de mourir, nous détestons ce sans quoi aucune action ne serait réalisable. C’est toujours mortellement que nous produisons, inventons, créons (ce que dit bien peut-être l’expression populaire : « c’est mortel »). Vivre, finalement, c’est toujours mourir plus.
Quand nous faisons quelque chose, nous sommes nécessairement en train de mourir en la faisant et c’est là probablement tout ce qui en fait le prix. C’est exactement ce qui explique les propos que tiennent parfois les travailleurs à la chaîne d’une entreprise qui les licencie : « j’ai donné trente ans de ma vie à telle ou telle usine. » Nous ne comprenons pas toujours cette remarque parce que le travail en question était dur, pénible, tout sauf épanouissant mais l’ouvrier peut nous répondre : « c’était quand même ma vie ». Cette machine m’a contraint, forcé, assommé, aliéné, mais, en même temps, chaque matin, je lui ai donné un peu de mon énergie vitale et si l’activité en elle-même est ingrate, absurde, l’énergie de vie dispensée, perdue là dans cette activité était précieuse. Ce qui est le plus réel de tous les instants que nous vivons, c’est finalement le sacrifice, c’est-à-dire le fait qu’il y a une part de nous, une parcelle de notre existence qui s’y voue entièrement, qui s’y « consacre » jusqu’à s’y brûler complètement, exactement comme quand on dit, par image,  à quelqu’un qui ne comprend pas le message qu’on lui adresse : « je me tue à te le dire ». Nous ne faisons que nous tuer à exister, et heureusement, parce que, sans cela, une existence ne pourrait pas défiler, c’est-à-dire se remplir.
Il y a deux manières d’assimiler cette idée, et cette distinction correspond à la différence entre le savoir du jeune professeur et la sagesse du vieux marin. Nous pouvons l’admettre logiquement, la retenir pour la ressortir tôt ou tard, reconnaître sa justesse théorique, et puis nous pouvons la réaliser physiquement. Et nous comprenons bien que, dans ce dernier cas, il ne s’agit pas d’apprendre cette idée. On est touché par l’impact d’une évidence qui transforme complètement notre façon d’être. Rien n’est plus tout-à-fait comme avant quand on réalise que la question : « qu’est-ce que je vais faire maintenant ? » ne se pose vraiment correctement que quand on se demande plutôt : « A quel acte vais-je donner un instant unique de ma vie de telle sorte qu’il ne va pas en revenir vivant ? ». Toute notre existence ne consiste finalement qu’en une succession incessante de petits suicides et il n’y a vraiment pas lieu de le regretter parce que c’est justement cette texture là qui fait de notre vie quelque chose que nous pouvons modeler comme un matériau souple. Quand nous vivons dans la crainte de mourir, nous sommes un peu comme un automobiliste qui, tout le temps de son trajet, ne penserait qu’à l’essence qu’il est en train de perdre en roulant et ne prêterait aucune attention au progrès qu’il fait sur la route. C’est parce qu’il brûle de l’essence qu’il avance. De la même façon, c’est parce que nous mourons que nous vivons.
C’est bien la différence entre une connaissance et une aptitude c’est-à-dire entre une discipline qu’on a apprise et savoir nager maintenant parce que le bateau coule. De la même façon, vous pouvez réfléchir sur la mort, et réaliser que vous mourez maintenant, ce sont deux choses différentes. Dans le premier cas vous êtes savant, dans le second, vous êtes sage. Il me semble assez vraisemblable que l’une des raisons pour lesquelles la plupart des lycéens sont fatigués et dégoutés à l’idée de venir en cours tient au fait qu’on leur donne souvent des connaissances plutôt que des aptitudes, qu’on leur demande d’apprendre plutôt que de réaliser physiquement quelque chose d’évident et de vivre en fonction de cette réalisation.
Mon travail consiste à vous aider à acquérir l’aptitude à philosopher plutôt qu’à vous faire apprendre par cœur les théories des philosophes, donc, dans l’exemple choisi, à vous faire réaliser que tout instant est précieux parce que quelque chose de vous y meurt plutôt qu’à émettre tout un tas de suppositions sur la mort. C’est très paradoxal, nous perdons notre temps à constituer des hypothèses sur la mort alors qu’elle est exactement ce que nous vivons dans le présent. Comme pour de très nombreuses questions que nous nous posons, nous ne nous apercevons pas que la solution n’est pas un but vers lequel il nous faudrait aller mais cela même qui nous est donné dés le départ, comme un homme qui chercherait la richesse sans se rendre compte qu’il a les fesses posées sur un trésor.
Pratiquer la philosophie comme une aptitude plutôt que comme un pur travail de mémoire, qu’est-ce que ça suppose ? Comme la nage, ça suppose un « déclic ». Tout le monde sait nager, en fait parce que physiquement la densité de l’eau permet à tous les corps humains de flotter et de se déplacer à la surface avec des mouvements calmes et maîtrisés. Ne pas savoir nager, c’est seulement croire qu’on ne sait pas nager. De la même façon, quelque chose vous porte nécessairement à faire de la philosophie, quoi ? La conscience que l’on prend parfois d’un décalage entre l’attitude qu’il est convenu d’adopter face à une situation parmi les hommes et la stricte réalité de cette situation. Il s’agit simplement d’être en phase avec la réalité de la situation présente telle qu’elle est et non telle que nous voudrions qu’elle soit, mais percevoir les choses telles qu’elles sont, c’est un exercice très difficile, très exigeant.
C’est l’une des raisons pour lesquelles il convient absolument que le cours de philosophie soit une parenthèse dans notre existence sociale au milieu des autres. Pour vivre avec les autres et être accepté d’eux, il faut passer par des images, des formules convenues qu’on balance à droite à gauche (qui s’interroge vraiment sur la santé de quelqu’un quand il lui demande si ça va ?). Cela n’est ni bien ni mal, c’est une contrainte de la vie en collectivité. Mais en cours de Philosophie, nous pouvons suspendre, le temps de la séance, le cours de ces habitudes et constater qu’elles contribuent à falsifier complètement notre rapport aux autres, à l’existence à nous-mêmes, c’est alors que viennent à la surface des questions qui nous troublent et nous semblent parfois absurdes parce qu’elles partent d’un souci qui n’a plus aucun rapport avec celui d’être accepté et reconnu par les autres en société. Il y a donc quelque chose dans la philosophie qui est extrêmement attentif à désamorcer les dynamiques nées des effets de groupe. Quand vous entrez dans la salle d’un cours de philosophie, j’aimerai beaucoup que vous compreniez et que vous vous souveniez qu’aussi entouré que vous puissiez être de vos camarades, vous entrez seul, de la même façon qu’à la fin des fins, vous vivez seul.
Pour bien circonscrire et déterminer cette partie de vous qui sera sollicitée par la philosophie, on peut utiliser un exemple. Peut-être avez-vous déjà observé le fait que quand vous n’allez vraiment pas bien à la suite d’un événement grave qui vous est arrivé et que vous le dites à un ami. Celui-ci se sent souvent obligé de vous dire les choses que l’on dit habituellement en pareille situation. Mais plus il parle et plus vous sentez un fossé s’agrandir entre vous et lui. Il n’est pas vraiment en train de coïncider avec votre état d’esprit, il s’applique plutôt à coller à un certain statut. Il vous tient les propos qu’il est convenu d’attendre d’un meilleur ami. En d’autres termes, il est en train d’essayer de correspondre à une certaine image, pas vraiment de se faire à la situation. Plus il parle et plus vous vous sentez seul, vous comprenez enfin quelque chose de très important : à savoir qu’il y a des codes, des mots clé, des attitudes conformes qui permettent aux hommes de s’envoyer entre eux des signes de reconnaissance afin que toutes les expériences de la vie soient ainsi banalisées, étiquetées, contrôlées, normalisées et puis en dessous de tout ça il y a la réalité stricte des ressentis qui finalement ne correspond jamais à ces codes. Quand cet ami vous dit : « je sais ce que tu ressens », il ne sait pas du tout en fait mais il pense qu’il est gentil de dire cela, peut-être même croit-il qu’il le sait. Finalement la plupart des êtres humains en société s’entendent pour se faire croire les uns aux autres qu’ils vivent à peu prés les mêmes choses quand la réalité est qu’aucun ressenti jamais n’est identique à un autre. Viendrait-il de perdre son père quand j’ai moi-même perdu mon père qu’il n’y a rien de commun entre perdre son père pour lui et perdre son père pour moi. Il y a les choses telles qu’elles sont et les mots que les hommes mettent sur les choses pour se faire croire les uns les autres qu’ils vivent les mêmes expériences, parce que s’ils devaient reconnaître que les mots sont toujours à côté de la plaque, alors il faudrait aussi admettre que la communication est une vaste farce.
Deux phénomènes confirment cette analyse : le premier c’est Facebook, c’est-à-dire l’assimilation totale de l’ami au « profil » de l’ami. L’ami, c’est celui avec qui vous pouvez avoir une conversation plutôt qu’une présence physique. L’ami c’est du virtuel qui parle. Le second c’est la gêne que provoque toujours un silence entre deux personnes en présence. Le plus souvent, l’un des deux s’active pour trouver absolument quelque chose à dire, même si c’est stupide parce que le plus insupportable c’est cette absence de paroles. Est-elle seulement gênante parce qu’elle sous entend que ces personnes n’ont rien à se dire ? Non elle est aussi gênante parce que les silences ne sont pas des vides. Ils instaurent un certain climat qui constitue finalement la vérité de la relation et qui échappe aux mots. Une personne qui parle tout le temps et qui ne laisse jamais le silence s’installer, c’est souvent une personne qui ne veut pas que la vérité de la relation éclate.
Ce qui nous porte à faire de la philosophie, c’est cette évidence qu’il y a toujours une vérité qui se situe en dessous de nos croyances, du paraître, des préjugés et qu’il y a un effort constant de la part des hommes pour substituer le jeu d’un renvoi d’images à la réalité stricte de ce qui est. Pour faire de la philosophie, non seulement il ne faut pas avoir beaucoup d’imagination mais il convient de se retenir d’imaginer quoi que ce soit pour observer le plus simplement et crûment possible la réalité même. On mesure bien le malentendu que la plupart des gens font sur la philosophie quand on réalise qu’elle apparaît comme une discipline dans laquelle il faut se faire des idées sur tout alors que justement elle réside d’abord dans la capacité de ne se faire d’idées sur rien.
On peut résumer tout ceci en trois points :
 - La philosophie est une aptitude pas un ensemble de connaissances
-  Elle consiste à percevoir la réalité telle qu’elle est
-  Troisièmement elle réclame de celui qui la pratique qu’il s’accepte seul et s’accomplisse dans la réalité de cette solitude.
Cette définition de la philosophie et le fait que je sois chargé de vous l’enseigner implique logiquement un certain type de rapport entre vous d’une part et entre vous et moi d’autre part.
 La première de ces implications, c’est le fait que le personnage que vous voulez jouer aux yeux des autres dés que vous êtes en collectivité ne m’intéresse pas. Plus vous arriverez à faire taire ce personnage, plus vous serez en phase avec ce qui sera dit ici. En un sens, le rapport que je cherche à avoir avec vous est un rapport privé, ce qui ne veut pas dire personnel ; privé parce que nous savons tous que le plus souvent nous ne sommes que ce qu’il faut paraître pour être admis par les autres, mais ici nous pouvons tenter cette aventure d’une existence authentique et non jouée. Essayez de ne pas intervenir pour avoir l’air de celui qui dit ceci ou cela. Intervenez parce que vous en sentez intimement la nécessité.
La seconde de ces implications, c’est que vous ayez à mon égard une exigence décomplexée de clarté. Si vous ne comprenez pas ce que je dis, faites-le moi savoir rapidement.
Enfin, il convient que vous fassiez la différence entre une présence administrative et une présence effective. Si vous avez compris ce qui a été dit sur la mort, sur le fait qu’elle est active en cet instant en chacun de nous, qu’elle constitue même le présent de cette expérience, alors vous réalisez aussi que la plupart des gens agissent comme s’ils étaient immortels et qu’ils craignent la mort au lieu de l’apprivoiser. Mais quelle est l’attitude de l’être humain qui, au contraire, réalise cette évidence, cette fragilité, cette réalité d’une mort perpétuellement en acte ? Ce n’est pas la dépression, ni la lamentation, ni la quête effrénée de plaisirs, c’est l’attention, la compréhension de la nature unique de tout instant. Une incroyable quantité de choses font barrage à cette compréhension dans la vie quotidienne. Mais le cours de philosophie peut être une parenthèse de justesse et d’observation neutre dans notre quotidien. Il s’agit donc « d’être là », non comme un nom qu’on valide sur une liste d’appel, mais d’être authentiquement là, complètement là, seul. Là où je suis, je « suis ».
Peut-être cette définition de la pratique philosophique ne correspond-t-elle pas à ce que vous pensiez ou ce que vous croyez être nécessaire pour avoir une bonne note au baccalauréat en philosophie. En fait, elle est le point de départ. Apprendre d’abord tout un tas de doctrines de philosophes pour rendre un devoir cultivé et ne jamais s’interroger sur la réalité stricte, authentiquement vivable de ce qui vous est demandé, c’est à la fois absurde et masochiste : absurde parce que vous mettez la charrue avant les bœufs, masochiste parce que vous choisissez de rendre ennuyeux ce que vous avez la possibilité d’aborder avec un intérêt propre. Efforçons-nous d’aborder cette année avec le bon sens du vieux marin plutôt qu’avec la prétention érudite du jeune professeur.

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