mercredi 23 décembre 2015

Constituez une équipe de rédaction et rédigez les articles d'un journal de Philosophie (1)


Voici les articles proposés par toutes les équipes de rédaction des classes de Terminales ES, S2, S3, du 14 au 18 décembre. Dans la plupart des cas, les illustrations sont celles qui ont été choisies par le groupe lui-même. Dans chaque classe, nous allons procéder, pendant le mois de janvier, à un vote afin d’élire la « Une » la plus convaincante, la plus séductrice, la plus provocatrice (chacun choisira en fonction de ses propres critères). Vous pouvez d’ores et déjà vous faire une idée des travaux de chaque groupe en parcourant le Blog.

MODOPHILO

L’avènement des marques.

   


Le nombril à l’air, les yeux maquillés, portable à la main, c’est aujourd’hui l’apparence de nombreuses fillettes qui ont entre 8 et 12 ans et que nous pouvons croiser dans la rue. Aujourd’hui trois copines qui se retrouvent le mercredi après midi, ce n’est pas pour travailler, mais pour s’entrainer à devenir « comme une star » ou « comme les grandes ».  Pour cela, il faut être au top alors on organise un défilé, jean moulant, t-shirt avec décolleté extravagant, soutien-gorge pour une poitrine qui est pourtant inexistante, tout y passe ! Elle se déhanche sur le dernier titre de Britney Spears  «I’m a Slave for You… », titre que nous pourrions traduire par «  je suis un esclave pour toi », mais ce n’est pas grave car elles sont de vraies reines de consommation et de la mode.


   Aujourd’hui nous sommes rentrés dans une ère où les marques sont devenues très importantes dès le plus jeune âge, même dès notre naissance. Les parents rentrent aussi dans un système de consommation, où ils deviennent vite complices des marques. L’apparence et l’estime de soi par rapport aux marques deviennent très importantes car elles permettent de projeter une certaine image de soi et de donner idée de sa supposée « valeur » en fonction de cette image. Ainsi les enfants ne font plus la distinction avec les grands. Il faut leur ressembler, alors que la mode ne leur est pas adaptée. Nous sommes dans une société « d’enfants rois ». Les marques ont une totale emprise sur les comportements. Le problème est qu’aujourd’hui cela crée des inégalités et des problèmes d’identité, les enfants veulent devenir comme des adolescents par exemple. C’est donc aux parents de trouver un juste milieu dans l’éducation de leurs enfants et de poser des limites.

L'oeil de la mode et l'estime de soi

Depuis quelques années, la mode prend de plus en plus de place dans la vie de tous les jours.
Elle implique de nombreux jugements et influencent beaucoup l'estime de soi, qui consiste à s'évaluer et se juger soi même.



La mode vestimentaire, agit sur le comportement social, principalement des jeunes. Comme si, par exemple, porter une paire de chaussures ou une veste pouvait réellement nous faire exister. C'est à dire qu'il y aurait besoin de suivre la mode pour assumer sa vie.
En effet, aujourd'hui, pour éviter l'exclusion, il faut se fondre dans un groupe. C'est se laisser prendre dans le phénomène de mode à cause des préjugés de notre entourage. Ce serait une façon de se faire accepter. On devient donc ce que l'on nous montre au lieu de devenir ce que l'on est.
L’apparence est un critère important parmi les préoccupations de beaucoup d’individus et pour certaines personnes plus que d’autres. Celles qui sont en besoin de reconnaissance se préoccupent davantage de comment bien paraître car derrière, se cachent des manques qui cherchent à être comblés. Ce besoin de reconnaissance, de nos jour ce fait principalement à travers la mode.
Pour trouver de la considération et de l’estime dans le regard de l’autre, certains affichent une « image de façade », s’habillant selon la circonstance et adoptant des comportements de rigueur pour être conformes à la norme et aux exigences sociales de cette société de « l’image ».
Par exemple : Aller au Star Buck Café avec une paire de Stan Smith, un jean boyfriend et une veste en cuir avec un petit polaroïd pour poster quelques photos sur instagram sans oublier le # serait une façon de se faire remarquer pour avoir l'impression de remonter sa propre estime de soi.

Petit test sur l'estime de soi
    Pour chaque question
    A : Tout-à-fait en désaccord
    B: Plutôt en désaccord
    C: Plutôt en accord
    D: Tout-à-fait en accord

Je pense que je suis une personne de valeur, au moins égale à n’importe qui d’autre.
Je pense que je possède un certain nombre de belles qualités.

Tout bien considéré, je suis porté à me considérer comme un raté

Je suis capable de faire les choses aussi bien que la majorité des gens.

 

J’ai une attitude positive vis-à-vis de moi-même.

Dans l’ensemble, je suis satisfait de moi.

J’aimerais avoir plus de respect pour moi-même.
Parfois, je me sens vraiment inutile.

Il m’arrive de penser que je suis bon à rien.

Résultats



    moins de 5 réponses positives à l'estime de soi : Vous avez un grand manque de confiance en vous qui vous empêche certainement de vivre librement.
    5 réponses positives à l'estime de soi : Chacun est ce qu'il est et doit rester soi même.  Vous pouvez travailler votre estime de vous-même et apprendre à vous aimer un peu plus  . Ne vous laissez pas influencer par ceux et ce qui vous entour.
    Plus de 5 réponses positives à l'estime de soi : Bravo vous semblez être en paix avec vous même et vous vous considérez à votre juste valeur.
     
    L'amour de soi n'est ni égoïsme ni de la prétention. Mais c'est l'indispensable condition pour être à l'aise dans la vie
    Pour avoir ou retrouver de l'estime de soi, il faut croire en soit et avoir conscience de sa valeur. Être heureux est une nécessité or sans estime de soi, ceci est parfois difficile.
    J.J ROUSSEAU disait « L'essentiel est d'être ce que nous a donné la nature. On est toujours trop ce que les hommes veulent que l'on soit.
La mode un éternel renouvellement

Si on compare les années précédentes à nos jours, des renouvellements incessants- nous ont permis de nous questionner et d'en arriver à une interrogation. La mode est elle un éternel renouvellement ?
De nombreux accessoires, vêtements et immobiliers des années antérieurs reprennent vie aujourd'hui.
Des tendances passées reviennent puis disparaissent, avant de renaitre à nouveau.

              Années 1960 - 1980
                    Année 2015









La mode est donc un éternel renouvellement de tendances ayant souvent déjà existé avec  le plus souvent une réadaptation plus moderne et plus pratique.

Quand nos grille-pains décident de ne plus dorer nos tartines...

Un produit qui ne s’use pas est une tragédie pour les affaires. Voilà pourquoi, dès 1924, un célèbre cartel, le cartel Phoebus composé de directeurs de grandes marques, décida de réduire la vie des ampoules incandescentes de 1500h en moins. L’obsolescence programmée fut alors créée. Son but est de réduire volontairement le temps de vie d’un objet afin que le consommateur en rachète un plus souvent. Les objets les plus touchés sont les imprimantes programmées pour arrêter de fonctionner lorsqu’elle atteint un certains nombres de photocopies ou à demander de remplacer les cartouches soi-disant vides. Nous pouvons également citer tous les appareils de nouvelles technologies, les voitures et plus surprenant encore, les bas nylon. Ces bas jugés trop résistants et donc n’étant pas bon pour les affaires ont vu leur fabrication modifiée afin d’être plus fragile.

En 1932, un riche agent immobilier new-yorkais, Bernard London avait même demandé à faire de l'obsolescence programmée une loi afin de relancer l'économie du pays étant en pleine dépression. Il se désole que les consommateurs continuent d'utiliser un produit jusqu'à ce qu'il devienne hors d'usage. Il pense que le gouvernement devrait obliger à jeter un produit avant qu'il soit usé bien sur toujours dans l'optique de rendre meilleure l'économie...
Cette loi ne fut jamais validée, mais cela nous montre jusqu’où vont les industriels pour nous pousser à toujours acheter le dernier produit qui vient de sortir, à la mode mais peut être moins durable.
Et l'on fait des publicités promouvant cette obsolescence ! On nous incite à acheter, on crée l'envie puis, une fois que l'on a ce produit, on le banalise, on trouve des excuses pour le changer parce qu'on a vu à la télévision qu'une star a la nouvelle version (ou alors il tombe simplement en panne après seulement quelques mois de la fin de la garantie) et on en obtient un autre alors que l'ancien pourrait être réparé ! On tombe dans un cercle vicieux à toujours en vouloir plus. Cependant, dans le documentaire prêt à jeter de Cosima Dannoritzer, on trouve des solutions pour arrêter de gaspiller : essayer de réparer nos produits cassés (ou disant ne plus fonctionner), et les garder jusqu'à ce qu'il soit réellement usés (donc fermer les yeux devant les publicités alléchantes de l'Iphone 6s...). Une nouvelle génération d'industriels essayent même « de renforcer leurs produits »
Youpi ! Comme Phillips qui propose des LEDs, durée de vie plus longue et moins polluante certes, mais si on a encore des ampoules à incandescence (cachées dans une armoire, - puisqu'elles ont été retirées du marché pour cause de surconsommation.) alors il faut les utiliser jusqu'à ce qu'elles claquent (ou non comme l'ampoule de Livermore qui éclaire en continue depuis 1901).
Alors prenez un tournevis et tous à vos grille-pains !
En France, une loi est votée en juillet 2015 punissant l'obsolescence programmée, qui est désormais un délit.

Ce n’est pas grave, j’ai mes baskets !

  
Lorsque nous voulons à tout pris une paire de chaussures, on ne pense pas du tout à qui les a fabriqué, parce qu’honnêtement elles sont tellement belles qu’on ne pourrait s’en priver ! Ce n’est tout de même pas notre problème si des pauvres enfants travaillent dur dans une usine insalubre pour gagner une misère ! C’est la faculté de mettre à part.  C’est l’idée que nous donne la philosophe Simone Weil. Effectivement elle pense que l’homme a la faculté de pouvoir « mettre à part ». Cela signifie le fait de pouvoir fermer les yeux, consciemment ou non, sur des faits ou des choses. Nous voulons seulement nous rendre compte de ce qui nous arrange. Seulement la faculté de mettre à part est la clé de la « licence absolue » car si nous sommes capable de ne pas vouloir savoir ce qu’il se passe, nous ne pouvons nous rendre réellement compte de choses qui nous entourent. Notre bonheur serait alors faux puisqu’il ne prend pas en compte les malheurs de la vie que nous ne voulons pas voir. Par exemple, lorsque nous achetons un vêtement fabriqué par des personnes pauvres et ne gagnant rien, nous mettons à part cette idée pour profiter pleinement de notre nouvelle acquisition. La mode serait donc quelque chose d’injuste et de cruelle. Elle cache beaucoup d’injustice, de troubles et mensonges !

Les diktats de la mode

Sur les défilés on ne voit que des mannequins anorexiques, se ressemblant toutes et faisant la tête. Les femmes sont donc toutes dépressives ?! Qui a écrit ces règles ? Pourquoi, moi, un mètre soixante-trois et demi, je ne peux pas faire miss France ? Je ne suis pas majeure, d'accord, mais pourquoi faire un certain mètre ? Les françaises sont elles toutes des grandes perches pas heureuses ? Je ne comprend pas. Pourtant depuis l'enfance on les voient, dans les magazines de mode, à la télévision, égérie de grandes marques, elles nous font rêver et complexer (parce qu'on a pas le tigh gap - espace entre les cuisses et les genoux lorsque l'on est debout). Même sur les arrêts de bus on les voit ! Et en plus de vouloir les ressembler on veut s'habiller et se maquiller comme elles. Le pantalon patte d'eph vu sur Kate Moss ? J'aime pas trop mais pourquoi pas si c'est  « un people » qui le porte... Rhianna s'est fait un septum (anneau dans le nez) ? Ça fait mal mais tant pis, c'est pour lui ressembler, je peux aussi me faire les cheveux gris ou de couleur arc en ciel, c'est à la mode. La mode, c'est quoi ?

D’après Larousse sur internet c'est :
- une manière de vivre, de se comporter, propre à une époque, à un pays
une manière passagère de se conduire, de penser, considérée comme de bon ton dans un milieu, à un moment donné... donc c'est éphémère
- c'est aussi un aspect caractéristique des vêtements correspondant à une période bien définie
- et un commerce, industrie de toilette.
C'est psychologique, et les médias le savent. On nous impose une image fausse de la réalité. On la Photoshop et contour ! (le contouring est, d'après Kim Kardashian, la vraie façon de se maquiller - et peut être de tuer sa peau non ? Je dis ça mais après tout mes pensées sont mes pensées).

Les nouvelles technologies font aussi parties du lot. Pour être à la mode, il faut le  téléphone dernier cri, en plus du sac Chanel. Cet effet se propage également sur les réseaux sociaux où on raconte sa vie et ses derniers achats. En faisant cela, certes on a des vues et on est parfois reconnu dans la rue dans les cas les plus extrêmes mais nous ne sommes plus nous-mêmes. Nous subissons cette mode et l'on ne peut se détacher complètement de cela car c'est un phénomène de masse.

 Cependant, certaines personnes ayant de plus grandes influences qu'une personne lambda peuvent essayer de mettre un coup de pied dans la ruche et les idées reçues. Par exemple, une certaine Nathalie Odzierejko plus connue sous le pseudonyme de Natoo sur youtube (encore un réseau social !) a décidé de créer un livre parodiant les magazines de mode connus. Ainsi, dans Icône, on apprend comment se tailler les sourcils de façon étonnante ou partir voir la statue de la liberté tout en restant à Paris.

 Ainsi, si tout le monde se mobilise contre cette dictature de la mode, comme par exemple la loi française interdisant le défilé de mannequins trop anorexiques. Elle pourrait alors peut être prendre fin.


La Philomène partout

#1

Aujourd'hui, le jeu des apparences





        « Miroir ! Oh, mon beau miroir, mais qui est la plus belle ? »  De quelle beauté parlons nous, celle qui est éphémère ou celle que nous cultivons en nous, mais qui par une  nouvelle idée d'une société parfaite  doit être ignoré.

         Tout commence par l’acceptation de notre reflet dans le miroir lorsque nous sommes enfants, oui nous le comprenons, depuis que nous avons passé le fameux stade miroir de Lacan

         Dans notre société, nous nous mettons donc en scène. Mais cette spectacularisation de notre apparence peut aller loin. De dictature de la mode dans les écoles, à une mise en scène de l'excellence où paraître bien avec les bonnes personnes, au bon endroit devient un élément essentiel à notre réussite

         Mais elle touche aussi les domaines d'informations. Informer le citoyen lambda, n'est plus une priorité ; on trie, on sélectionne, on modélise, on fait  paraître ce qui va toucher, pour dramatiser, amplifier et créer le show permanent où tout n'est qu'un jeu d'apparence.



La dictature de la beauté

« Celui qui aime quelqu'un à cause de sa beauté, l'aime-t-il ? Non. » (Pascal)         

         La beauté extérieure part avec le temps mais la beauté intérieure, elle, restera. Vous êtes jeunes, vous êtes beau et vous vous mariez. Mais, quand tu verras ton conjoint ou conjointe prendre des rides, s'engraisser, devenir hideux, alors là, tu comprendras que ses pectoraux ont disparus et son joli petit cul n'est plus. Il n'y a que Kate Moss qui est éternel. C'est également à ce moment là que tu te dis « Eh merde, moi aussi je suis devenue une baleine toute fripée. » Résultat ? Séparation, avocats, jugement, divorce...


         Autre cas de figure. Si un beau gosse populaire décide de sortir avec une fille ronde, moqué des autres, les jugements vont alors affluer : « Mais quel horreur, quel gâchis ! » « Il mérite beaucoup mieux que cette grosse vache » « Comment il fait pour sortir avec cette horreur ? Même moi je suis plus potable qu'elle. »... . Et oui, voici la société dans laquelle nous vivons. Les moches avec les moches et les bg avec les bg. L'amour est devenu éphémère, insensé, il n'a ni queue ni tête puisqu'il ne se base que sur l'apparence extérieure alors que celle-ci n'est pas éternelle.

         De plus, à cette psychose s'ajoute celle de la mode devenu plus que présente dans notre société. Si cet habit est à la mode, tu dois acheter cet habit même si celui-ci est hideux, même si tu ressembles à un sac poubelle avec, même si tu es trop serré à l'intérieur, mal à l'aise, et même si elle ne représente pas ta personnalité.

Je pense également à ces filles portants des robes moulantes « à la mode » qui ne sont pas adaptées à leurs morphologies, vous ressemblez à des gigots mal ficelés mais je pense que vous ferez une belle dorure à la cuisson.
         Tu sors dans la rue avec des vieux habits et tu n'es pas maquillée ? Mais qu'elle horreur ! Comment oses-tu te montrer comme ça ? Va vite te maquiller et ressembler à un pot de peinture s'il te plaît ! Va vite enfiler des habits à la dernière mode avant de te faire juger et mis à part par les autres ! Et oui ma pauvre chérie tu vis dans une société ou tu ne peux être toi même ou alors tu seras seule, exclue, considéré comme « moche ».
         Tu as des petites rondeurs mignonnes ? Fait un régime, tu dois ressembler à un sac d'os ma chérie. De même pour toi jeune homme maigrichon, muscle-toi, bichonne-toi au point de rester plus longtemps dans ta salle de bain qu'une fille.


         Voila, maintenant tu es à la mode, tu as la beauté requise !! Mais en réalité tu es vide, tu n'es plus toi même, tu es une copie de ta société, tu n'es pas unique, en fait, tu n'es rien à part une jolie personne que l'on juge pour sa beauté extérieure et non sa beauté intérieure. Veux-tu vraiment cela ?


    Les médias ou le grand spectacle du monde         

         Le grand intérêt des médias, que ce soit la presse écrite, la télévision, internet ou encore la radio est de nous informer le plus rapidement possible et le plus justement. Mais c'est trop en demander !! Car oui, les médias nous montrent que ce qu'ils ont envie de nous montrer, c'est à dire ce qu'on sait déjà tous, ce qui ne nous servira donc à rien. Voir sur les réseaux sociaux des commentaires de ces gamins (nos petits journalistes) qui feraient mieux de mettre leur face dans le book, c'est du foutage de gueule.
         Et ces journalistes qui jouent aux spécialistes sur la politique : la Gauche, la Droite ou encore la Framboise Nutella feraient mieux d'aller se renseigner avant parce qu’ils n'y connaissent rien. De toute manière les 3 bases des journalistes sont : je n'entends pas la vérité, je ne vois pas la vérité et bien sûr pour finir en beauté je ne dis pas la vérité.

         Le genre de journaliste qui met des bottes se plaçant au beau milieu de l’inondation sous la tempête de force 8 pour nous annoncer : « Bah ici, il pleut... » c'est burlesque. Mise en scène, où le public, doit frissonner et être catastrophé car c'est une façade. Mais les français pensent que..., lui a dit que..., elle espère que... Mais, tu nous a demander notre avis avant ?? J'crois pas non. Alors arrêtez de nous vendre des conneries et laissez nous nous exprimer car on a tous une voix, une parole. On est dans le pays de Marianne bordel alors Liberté, Égalité, Fraternité et tous en PAIX.

L'art, exigence et hypocrisie

         Savez-vous seulement ce qui se passe derrière le rideau ? Avant que tout commence, alors que tout est déjà terminé pour les artistes. Le spectacle n'est que l'aboutissement d'un projet, la consécration pour l’interprète. La vérité n'est que douleurs et souffrances pour les artistes, artistes de la perfection, de l'excellence, s'écrasant de méchancetés et d'hypocrisie, pour nous illuminés, nous faire rêver. Vous pensiez vraiment que tout dans les coulisses était beau et rose ? FOUTAISES ! Prenez donc plutôt un sac pour vomir !
        
         Derrière le théâtre, la sortie des artistes. Vous voyez toutes ses vedettes s'embrasser, pleurer de joie, le sourire aux lèvres. Mais savez vous que la grande à droite qui parle en se touchant les cheveux a fait mystérieusement disparaître un accessoire essentiel à la petite à gauche qui vient de sortir. Oh ! Il y aura sûrement règlement de compte au prochain tour. Après distribution des rôles pour la dernière pièce de Mr Le metteur en scène, la soliste aura une otite. Les messes basses ne parleront que de ça. Les sourires se feront de plastique et on entendra « tu ne trouves pas qu'elle a pris un peu ?? » Bien entendu la soliste n'y verra que du feu et tous ses amis seront à ses cotés, mais amis ou ennemis ?


         Parlons de la danse classique. On arrive dans les studios et l'odeur se situe à mi chemin entre le pied et la galette de riz. Car oui, cette galette tout à fait nourrissante est devenue le nouveau régime préféré des danseurs. Gard à celui qui un tantinet plus gourmand s'autorise le sandwich et le jus de fruit plutôt que l'eau. Le maître entre dans la salle. Hommes, femmes se sourient, sourires de défis, la guerre d’excellence commence, qui se fera remarquer aujourd'hui ?
         Lorsqu'une danseuse d'à peine 30 kg vous dit « Pour les prochaines auditions il faut que je perde encore 8 kg » tu veux les perdre où ? Je te propose de te couper une jambe ! Ces exigences sont énormes car le corps est l'instrument de l'expression. Les critères, une taille précise, un poids, car trop de rondeurs ou de formes féminines empêcheraient d'être suffisamment modelable pour être la princesse cygne… Mais cette forme qui met l'apparence en jeu ne fait elle pas de l'hypocrisie un mode de vie pour se faire une place ?


         Parlons chant et musique maintenant, car les dérives y sont  aussi romanesques. Je parle de ces hommes-objet qui veulent absolument garder leurs voix d'enfant et donc pour cela, ils se font couper les parties génitales. Personne ne dira rien, car c'est une manière courante, sanglante, mais courante. La prochaine fois que vous irez voir un concert vous penserez au chanteur ou à la chanteuse qui s'est enfilé 3 à 4 boîtes de pilules pour la gorge afin que sa voix soit potable. Mais tous ses jeunes fans viennent admirer et ne voient pas tout ça une fois que leur idole est sur scène. Mais ce soir là, la « star », et encore, c'est un bien grand mot, est censé montrer l'exemple et pourtant les ¾ de ces « stars » sont déjà complètement raides avant de monter sur scène, mais ça c'est un autre sujet ! Oui ces « stars » qui font du play-back et qui ne s'en cachent pas.
            Chaque art a ses problèmes car les artistes touchent l'excellence et les critiques tombent très vite, parfois plus vite qu'on ne les attend. Tout cela n'est qu'une façade mise en scène par des chorégraphes, des spécialistes de l'image pour vous plaire.


La vie ne tient qu’à la Phil’

è Le mensonge de l’enfance
è Les notes définissent-elles vraiment notre intelligence ?
è Les limites chronologiques
è Les limites géographiques


Le mensonge de l’enfance

Dès notre enfance, nous sommes influencés et conditionnés pour devenir des êtres conformes aux attentes de la société une fois l’âge adulte atteint. Ainsi, un garçon jouera avec des voitures et des Pokémons tandis qu’une fille aura des poupées et une dinette. Plusieurs facteurs influencent l’enfant, que ce soient ses jouets ou les dessins animés, ils leur montrent ce qu’ils sont supposés devenir en grandissant. C’est ce que le psychanalyste Freud a un jour expliqué : on ne naît pas homme ou femme, on le devient.
Nous allons prendre deux exemples pour illustrer ces attentes 
: celui de la poupée Barbie et celui des dessins animés Disney.
Commençons avec Barbie, vous savez, cette grande blonde toute fine, très populaire, avec laquelle chaque petite fille a un jour joué. Eh bien cette poupée sera un exemple (et quel exemple elle fait !) pour cette petite fille qui, au cours de sa vie, se sentira rejetée et à part si elle n’est pas comme cette Barbie.  Chacune cherchera donc à être grande et mince, avec la même morphologie refaite par la chirurgie esthétique et le même maquillage bien trop abondant de cette poupée. Alors quoi ? C’est vraiment à ça que les femmes doivent ressembler ? Doivent-elles, elles aussi, être faites de plastique, sans cerveau mais avec un physique parfait ? Les fillettes grandissent alors avec l’idée que, le plus important, c’est leur physique. Mais que deviennent les femmes ayant accompli de grandes choses dans leur vie ? Que sont Marie Curie, Simone Veil, Rosa Parks et Simone de Beauvoir ? Ces femmes sont reconnues pour leurs actes et leur intelligence, certaines se sont battues pour leurs droits, mais elles n’avaient pas la plastique de Barbie donc quelle importance ont-elles pour les filles et leur(s) Barbie(s) ? Aucune. La poupée représente finalement les attentes de la société actuelle : le physique est privilégié à l’intelligence.


Parlons alors des dessins animés Disney. Adultes et enfants aiment ces contes féeriques qui ne sont absolument pas représentatifs de la vie réelle. En effet, Disney a repris des contes existants (vive le plagiat non ?) et les a transformés pour montrer une vision bien plus idyllique de la vie où « tout est bien qui finit bien ». C’est comme ça que Cendrillon épouse Charmant, que Blanche Neige est sauvée par son prince et que la Bête redevient un homme grâce à Belle. Les méchants de ces histoires sont ensuite chassés, mais pas trop violemment quand même, il ne faudrait pas que les gentils deviennent trop méchants non plus, là n’est pas le but. « Ils eurent alors beaucoup d’enfants et vécurent heureux jusqu’à la fin des temps. » Nous montrons donc aux enfants que la vie est heureuse et parfaite tant qu’ils sont gentils car tout finit toujours bien pour les héros de l’histoire. Mais les princesses n’existent pas. Les princes charmants non plus. Mais la famine, la pauvreté et la guerre existent, elles. Les enfants sont donc bercés par des illusions d’un monde merveilleux là où le malheur règne. Oui, les enfants ont besoin de belles histoires pour s’endormir le soir et il est évident que leur parler de Daech n’est pas une bonne idée, mais arrivés à un certain âge, ils vont se rendre compte que tout ceci n’est que mensonges et, ce jour-là, ce sera un choc pour eux. Il est bien quelques fois de retourner en enfance, là où le travail et les préoccupations n’existent pas mais il y a un problème dans la mesure où ces dessins animés tout beaux tout roses représentent la réalité pour les enfants. Ils doivent comprendre que la vie est plus complexe, qu’ils ne sont ni des princes, ni des princesses, que la limite entre les méchants et les gentils n’est pas si facile à distinguer et que tout le monde ne vit pas heureux jusqu’à la fin de ses jours. La vie se révèle être faite de phases de tristesse et de déceptions, il paraît alors normal de vouloir s’évader dans les dessins animés, là où la vie est plus belle, mais irréelle.
Dans leur enfance, les filles pensent devenir des princesses au physique de poupée et les garçons, des princes charmants. Mais ça, ce n’est pas la réalité. On impose aux enfants d’être tels que la société les veut. Une bonne petite fille et un bon petit garçon qui seront, plus tard, une femme et un homme formés pour entrer dans un moule identique à tous.


Les notes définissent-elles vraiment notre intelligence ?

« -Hé Paul, t'as eu combien ?
   -J'ai eu 20 !
   -Ouah, l'intello !!!!
   -Et toi Pierre, t'a eu combien ?
   -J'ai eu 0 !
   -Comme t'es nul !!!! »
            Depuis le début de notre scolarité, les professeurs nous attribuaient une note ou une lettre pour chaque devoir ou travail noté. Mais est-ce que nous somme intelligent que seulement si on a des bonnes notes ? Quelqu'un qui a des bonnes notes sera forcément intelligent, ou du moins sans doute, mais quelqu'un qui obtient de mauvaises notes n'est pas forcément « bête » et peut même être intelligent.
Si l'on définit le caractère d'être intelligent par les notes qu'on obtient, on est en train de mettre dans des cases l'intelligence de chacun : du plus au moins intelligent. L'intelligence serait donc limitée et on se définirait intelligent ou de « bête » qu'à partir de nos notes et donc on serait démotivé puisqu'on quand lorsque l'on ne se croit pas intelligent, on n'est plus motivé pour continuer à travailler puisque même si on révise pendant des heures et qu'on obtient, à la suite d'un contrôle, une taule on se demanderait pourquoi on continuerait à réviser autant de temps pour encore obtenir une mauvaise note. 

Mais l'intelligence n'est pas caractérisée que par des bonnes ou mauvaises notes. Celui qui obtient une mauvaise note n'est pas forcément bête et peut être intelligent pour d'autres choses comme la musique ou l'art. Les notes n'évaluent que notre capacité à faire quelque chose de précis et donc n'évaluent pas nos autres capacités dans d'autres domaines. C'est pour cela que des élèves qui sont en échec scolaire sont très doués dans un autre domaine spécifique: ils ne sont peut-être pas adaptés à la méthode d'enseignement qui leur est proposée ! Les notes ne sont donc qu'une évaluation d'une capacité précise que l'on peut ou devons avoir. Dans notre scolarité, il ne faut pas les négliger puisque notre futur dépend de notre dossier scolaire et que celui-ci est basé sur les notes des tests au cours de l'année ou en fonction d'épreuves comme le brevet ou le bac. Si tu n'es pas très bon à l'école et que tu es bon dans la musique par exemple tu ne dois pas te laisser aller en cours car les notes, elles, te permettront d'avoir le travail dont tu rêvais et que tu aimerais faire donc de pouvoir choisir ton avenir. Cela te permettra donc de t'assurer un bon futur, une bonne vie. C'est d'ailleurs ce qu'a dit Einstein : « Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson à sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu'il est stupide. »


La délimitation historique

Nous sommes en -3600, une petite flopée d’intellectuels présents dans la civilisation sumérienne a décidé que de petits creux et de petites bosses sur une tablette d’argile allaient signifier quelque chose. La date est importante c’est l’invention de l’écriture, le début de l’Histoire ! Mais outre les imprécisions chronologiques dues à la datation d’anciens évènements, que s’est-il passé au moment de cette invention à l’échelle de l’humanité ? RIEN. Tout simplement rien car si ce n’est une poignée d’élus, personne n’a ne serait-ce que vu de son vivant un texte. S’il fallait placer une rupture dans le déroulement des faits, elle serait large d’un millénaire  car l’écriture est mise au point pendant de longues durées avant d’être considérée. De plus, il faudrait attendre que les principales civilisations (Grecques, Egyptienne, Chinoise) en aient adoptées une sans oublier que certaines la refusaient (Celtes). On voit donc ici les prémices d’un problème, devons-nous tout cloisonner dans l’Histoire pour la comprendre ? Ne pourrait-on la voir comme un mouvement pluri-forme et universel ? Car si l’on place des bornes chronologiques, l’impact des évènements qu’elle représente était également limité dans l’espace.  Le 14 juillet 1789, la vie des japonais n’a pas changé tout comme celle des français n’a pas été modifié en 1573 (fin du Sengoku Jidai=guerre civile japonaise).

Cependant, l’existence du mouvement historique conventionnel (Antiquité/Moyen-Age/Epoque Moderne/Contemporaine) permet de simplifier notre approche de l’Histoire. Il est incontestable que le mode de vie d’un paysan du Moyen Age était totalement différent de celui d’un agriculteur d’aujourd’hui. Ainsi, ces périodes signifient de réels changements à l’échelle de l’humanité. Mais une question reste, pourquoi limiter de réelles révolutions humaines d’un point de vue chronologique à des évènements certes annonciateurs d’évolutions profondes mais qui n’ont à leur date affecté que très peu de personnes ? Par exemple, même si la chute de l’Empire romain d’Occident a changé les rapports de force en Europe ; son déclin était largement entamé un siècle avant. Ainsi, on peut se demander s’il existe un réel besoin de fixer le déroulement global de l’Histoire par des dates. Il semble effectivement que ce soit le cas, car tout livre sur le sujet un tant soit peu accessible se divisera en périodes. Donc, on peut penser qu’il nous est plus facile de se représenter l’Histoire en la divisant par des dates même si ces moments ne représentaient pas grand-chose (dans un premier temps, évidemment) pour les peuples de l’époque.


Les limites géographiques

L'évolution de l'homme l'a un jour amené à se sédentariser, les chasseurs cueilleurs deviennent des agriculteurs et commencent à bâtir des citées. Cependant selon l'influence des climats et de l'environnement, ces citées émergentes évoluent différemment, développent des cultures différentes; proche des côtes on pourra voir par exemple un fort développement des techniques de pêches ou de navigation. Les Hommes vont donc posséder un bien selon sa présence ou non dans leur environnement, les différences apparaissent donc aussi dans la possession, ce qui va provoquer des conflits notamment pendant l'âge du fer. Le fer constitue un élément devenu indispensable car il est facile à travailler et présente des qualités supérieures aux matériaux utilisés jusque-là. Cependant il reste rare et demande un savoir-faire pour être extrait et les civilisations vont se battre pour en posséder, les citées évoluent maintenant aussi en s'adaptant aux climats de conflits et développent leurs défenses. Ces civilisations se sont donc approprié un territoire qui implique des limites et ces limites deviendront des frontières. En effet, nous allons nous intéresser aux limites géographiques qui structurent le monde des humains en commençant par leurs évolutions. Leur apparition reste flou mais nous avons vu qu'elles ont commencé à prendre du sens avec l'apparition des guerres et conquêtes qui sont aussi à l'origine de certaines de leurs évolutions. En effet ces frontières vont devenir un énième objet de la convoitise des hommes, quand une cité devient puissante elle va chercher à unifier les territoires qui l'entourent sous sa bannières, les motivations peuvent aller de l'attrait pour les ressources en présence sur le territoire au simple désir de conquêtes et d'élargissement de la zone d'influence. Les exemples de grandes conquêtes ne manquent pas, la plupart des empires sont issues des guerres de territoires, mais on peut aussi remarquer que certains peuples se sont unis et organiser ensemble toujours dans l'ambition de devenir plus puissant. Mais quand les empires deviennent très grands, les frontières ont-elles encore un sens ?  Prenons l'exemple des gaulois, qui se sont uni face à l'empire romain, un gaulois armoricain par exemple aura une culture très différente de celles d'un gaulois aquitain pourtant ils sont tous les deux considérés comme gaulois. L'exemple revient en France plus tard, sous le règne de Louis XIV, les villageois s'identifiaient par rapport à leur village avant de se dire français et étaient bien loin de se soucier de ce qui se passait à la cour ou dans les autres fiefs surtout s’ils sont éloignés. Et de nos jours qu'en est-il ?

Nous pouvons constater qu'avec les progrès technologiques en communication et avec la mondialisation, l'homme ne peut plus s'identifier seulement à son village ou sa région. De plus l'influence politique du pays est concrète et s'applique sur tous le territoire, et on peut voir naitre des unifications à une échelle toujours plus grande : les états d’Amérique ont donné les États-Unis, puis le 20ème siècle a vu naitre l'union européenne. On peut donc penser que les hommes évoluent dans leur perception des frontières mais on constate souvent que les hommes s'identifient encore énormément à leur nation. On peut le vérifier par exemple lors des évènements sportifs où l'on salue la prouesse sportive de la nation plutôt que celle de l'athlète. D'ailleurs il est encore rare de voir un individu supporter un athlète d'une autre nation que lui-même s’il existe une réelle évolution. La vision d'un monde sans frontières parait utopique mais la vision de nos frontières évolue et peut encore être discutée. Il est important de remettre en question notre appartenance à notre pays car l’échelle évolue sans cesse. Les frontières sont une limite à nos libertés, nous appartenons à un pays mais notre pays ne nous appartient pas mais cela peut encore changer.


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